Meta annonce le déploiement mondial de ses comptes pour adolescents sur Facebook et Messenger, une mesure destinée à renforcer la protection des mineurs âgés de 13 à 17 ans. Après des essais aux États-Unis, au Canada, au Royaume‑Uni et en Australie, Meta rend aujourd’hui ce cadre disponible dans tous les pays. Selon la société, des centaines de millions de jeunes utilisent déjà ce type de profils sur ses plateformes.
Fonctionnalités principales des comptes pour adolescents
Meta équipe ces comptes de paramètres et de restrictions ciblés. L’entreprise vise à limiter les contacts non souhaités et l’exposition aux contenus sensibles.
- Limitations des interactions : seuls les utilisateurs que l’adolescent suit ou connaît peuvent le contacter.
- Filtrage des contenus : Meta réduit l’accès au contenu inapproprié ou sensible.
- Cadre d’utilisation : rappel automatique après 60 minutes d’utilisation et limites de notifications.
- Quiet mode : mode silencieux activé automatiquement la nuit pour réduire les interruptions.
Contrôles parentaux renforcés
Meta exige désormais l’autorisation parentale pour toute modification des réglages chez les mineurs de moins de 16 ans. De fait, les parents conservent un levier sur les réglages de confidentialité et les limites de temps.
De plus, Meta étend les outils destinés aux établissements scolaires. Par exemple, la plateforme a renforcé un partenariat avec des écoles américaines pour accélérer le signalement des cas de harcèlement.
Chronologie du déploiement
- Septembre 2024 : lancement initial sur Instagram.
- Avril 2025 : extension à Facebook et Messenger dans quatre pays tests.
- Septembre 2025 : déploiement mondial sur Facebook et Messenger.
Pourquoi Meta agit maintenant
Les régulateurs américains et européens ont intensifié la pression sur les grandes plateformes. Meta répond par des mesures techniques et partenariales. L’entreprise affirme vouloir améliorer le bien‑être numérique des adolescents.
Par ailleurs, Meta cherche à restaurer sa crédibilité en matière de protection des jeunes, tout en conservant sa base d’utilisateurs adolescents.
Limites et critiques possibles
Cependant, des observateurs rappellent que la sécurité des mineurs reste un défi complexe. La modération de contenus et l’impact sur la santé mentale des ados exigent plus que des réglages automatiques.
De plus, l’activation automatique de comptes dédiés et certaines restrictions pourraient nourrir des débats sur l’autonomie des familles et la liberté numérique des jeunes.
Conséquences pour les familles et les éducateurs
Les parents doivent vérifier les paramètres et connaître la procédure d’autorisation. Les enseignants et responsables scolaires devront s’appuyer sur des outils locaux et signaler les incidents rapidement.
Pour un guide pratique destiné aux familles, consultez le dossier dédié sur TechPI, qui présente des conseils concrets sur la gestion du temps d’écran et la confidentialité.
Sources et poursuite de la couverture
Nous continuerons de suivre l’application effective de ces règles et leur impact sur les usages des adolescents.
